7 règles du jeu qui améliorent votre management d’équipe

« Donner du cadre » permet, paradoxalement, de gagner en souplesse ! Souple dans le fond car ferme sur le cadre, tout ce qui est possible est permis, encouragé, allons-y !

Dans un atelier agile récent, nous avons eu l’opportunité de travailler sur ce que chacun des managers présents avait mis en place et les effets observés.

Et là, surprise ! Plusieurs n’avaient pas mis vraiment de règles en place. Pas par manque de temps ou d’intérêt, mais simplement parce qu’ils avaient supposé que tout le monde les connaissait, les partageait, les avait adoptées. Curieusement (ou pas), ces mêmes managers vivaient souvent des dérapages irritants sur des questions de l’ordre du savoir-vivre et du vivre ensemble.

Tiens, tiens..

Après un travail en codéveloppement, nous avons énoncé 7 règles qui me semblent intéressantes à soumettre à votre sagacité (légendaire quoique discrète) :

–          Ponctualité. Pourquoi ? parce que chacun d’entre nous est important ! votre absence, même quelques minutes, crée un manque dans l’équipe. Par ailleurs elle crée du retard, de la déperdition d’information, de l’inconfort

–          Communication transparente : quels sont les codes dans notre équipe ? pour quelle raison ? y a-t-il des exceptions ? Quelques exemples :

  • Si tu tombes au mauvais moment, j’ose le dire.
  • Quand tu souhaites me parler, privilégie la communication directe si elle est possible.
  • Commence par me dire ce que tu attends de moi
  • Mets moi en copie des mails qui partent à l’extérieur (ou pas)
  • Etc.

–          Ecologie de nos actions : sans complaisance ni manipulation, je présuppose que nos actions et nos décisions sont prises en conscience pour le bien de tous et de chacun. Des actions gagnant –pour nous) / perdant (pour nous ou pour les autres) ne seront pas « durables », donc à revoir.

–          Droit à l’erreur : car dans la prise d’initiative et dans l’essai. Une erreur commise une deuxième fois devient une « faute », avant cela elle est pardonnable, elle vient de l’idée, l’audace qui, elles, sont encouragées. L’exercice et l’essai sont nécessaires pour apprendre et comprendre. Pour cela, investir du temps dans l’analyse de l’essai.

–          Solidarité et unité : nous travaillons pour l’équipe, vers un but commun. Le but peut-être prosaïquement des objectifs chiffrés, il peut-être aussi pour le manager celui de réussir collectivement. Défendre son équipe auprès de l’extérieur, aider un collègue, prêter main forte dans l’urgence nous inscrit dans un « système » vertueux. L’équipe est un système vivant, profitons-en !

–          Délégation et soutien : faire ou faire-faire ? et d’ailleurs que faire-faire ? Le manager peut établir un étalonnage clair de ce qu’il veut / peut déléguer et surtout des raisons pour lesquelles il pense que c’est un atout pour l’équipe.

–          Régulation : enlever les irritants, rendre les informations et les ressentis explicites plutôt qu’implicites. Ecoutons nos intuitions personnelles, mais sachons qu’elles ne sont pas toujours les mêmes que celles de nos collègues ! Partageons-les explicitement pour éviter les mauvaises interprétations ou contre sens. Réguler c’est partager ses ressentis, dénoncer les éléments irritants et présenter ses demandes ou ses propositions pour aller de l’avant.

J’en ai mis 7, il y en a d’autres bien-sûr !

Choisissez celles qui vous ressemblent, inventez-en et surtout partagez les vôtres ici !

Valentine Chapus-Gilbert

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