Un outil agile d’intelligence collective de diagnostic adhésion/doutes en 30 minutes

Vous voulez investir 30 minutes de votre temps et en gagner bien plus juste après ? C’est par ici !

Idéal pour ancrer l’assimilation d’un sujet et identifier les doutes (à lever par la suite) dans une équipe ou un projet, ce processus d’intelligence collective a été développé par le cabinet Joseph and Co avec lequel j’ai le bonheur de coopérer depuis quelques années.

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Tout commence quand on veut précisément connaître le niveau d’adhésion et de compréhension d’un collectif sur un sujet. 

Comment faire concrètement ?

  • Les collaborateurs concernés se mettent en binôme (le manager comble en cas de nombre impair) et échangent deux par deux pendant 10 minutes : un élément que j’ai retenu du sujet et pourquoi cela m’a intéressé, un doute qui subsiste, ce que l’autre pense et ferait au regard du doute.
  • Au bout de 10 minutes le binôme se sépare et se reforme dans un deuxième binôme et repart pour un échange de 10 minutes avec les mêmes questions (mais, ô surprise, pas les mêmes réponses et c’est là tout l’intérêt et la puissance du processus d’intelligence collective !).
  • Le troisième tour est identique, dans un troisième binôme, et se termine par la mise sur post it, le cas échéant, des doutes qui persistent.

Quels effets collatéraux positifs ?

  • La prise de conscience de l’importance des sujets partagés. Ils sont assimilés, utiles, incarnés et illustrés. Du concret, de l’action !
  • L’effet solidaire joue a plein : ici je partage mes réussites et mes doutes, on s’entraide, on s’accepte
  • La confiance se développe : si j’ose parler, je serai écouté et entendu
  • Responsabilisation : si je n’ai rien retenu ou compris (ou voulu comprendre ?), c’est mon choix, mais je l’assume devant 3 pairs ! ce que j’ai analysé, décidé, fait, je l’assume aussi devant eux.
  • Authenticité : par ce processus je me dévoile un peu puisque je parle de « moi » vis-à-vis de sujets qui nous concernent. La fenêtre de Johari s’élargit et c’est constructif

Un exemple pour finir ?

J’ai participé à un snapshooting avec des participants en nombre impair. Ils m’ont parlé de l’effet pschitt, qui consiste à sortir d’une formation emballé, plein de bonnes idées que l’on annonce à son équipe comme une ferme intention de tout changer. Quelques jours plus tard, damned, les empêchements s’accumulent et les belles intentions font pschiiiit !

Cela m’a donné l’envie de présenter les plans d’actions de fin de formation « à plus long terme » : une action importante et actuelle, une deuxième action que je mettrai en place le mois prochain, une troisième le mois suivant.

Vous y croyez ? Vous l’avez vécu ? Vous doutez ? Partageons !

Valentine Chapus-Gilbert

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